Hola chicos y chicas !
A moins de dix jours de mon départ, je me décide enfin à ouvrir un blog, un vrai, un grand. A envoyer du lourd qui tâche, de la photo qui frappe, du propos social qui résonne (''muerte al jefe, viva la revolucion siempre !!!''). Ce ''blog'' sera donc écrit en français dans les premières semaines, et puis, si jamais j'en suis capable, il sera constamment traduit en espagnol, pour les plus hispanophiles d'entre vous (oui, vous, mes trois lecteurs et demi, dont ma maman).
Avant de m'engouffrer dans le monde terrifiant de l'Amérique Latine, j'ai encore quelques trucs à régler. Du style, choper un visa. Histoire de pas être renvoyé dans mun pais au bout de trois mois de cohabitation avec des Sénégalais échoués à Copacabana. Ou encore faire mon sac, moment d'intense stress où les choix à effectuer me fendent le coeur (prends-je du Heidegger ou du Hegel... ? Monde cruel). Ou même me demander si je vais survivre aux deux jours de trajet intensifs qui m'attendent, dont la redoutée traversée de Buenos Aires. Ou pire, me dire que je ne capte rien à l'accent chilien, et que je vais être obligé de parler en langage des signes pour obtenir des pesos. Si j'ai la chance d'avoir un appareil photo, je ferai évidemment partager mes nuits enflammées avec mon public en délire. Si jamais j'en ai un.
Bref, que du bonheur en perspective. Je pars le 26 juillet au matin. Soit bientôt. Comme disait Arnold Schwarzenegger: I'll be back. En 2011.
Un type du nom de Sénèque, tuteur d'un certain Néron, homme qui aimait bien s'éclairer avec des chrétiens, disait un moment à de ses potes de bars, Lucilius: ''A quoi sert de voyager si tu t'emportes avec toi ? C'est d'âme qu'il faut changer, et non de climat''.
Là réside l'unique objectif de cette expérience tant attendue.
Tudy
Je veux bien, pour suivre ton périple en photos, te prêter mon appareil et prendre le risque de ne plus le revoir.
RépondreSupprimer"A quoi sert de voyager si tu ne m'emportes pas avec toi?" Là est la vraie question :)